Des affaires en or ...
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commerces en 1940
commerçants pendant l'exode de 1940
A Limoges… Près de nous notait une réfugiée qui avait trouvé place dans une chambre d’hôtel, 200 000 personnes allaient coucher dans les squares et les jardins d’alentour. Les commerçants de la ville faisaient des affaires en or. Les boulangers, les épiciers, les charcutiers, les confiseurs ne pouvaient servir tous les clients qui se pressaient par centaines aux portes de leurs boutiques. Dans les cafés, les garçons invitaient les consommateurs à se hâter de vider les verres pour céder leurs places aux personnes qui attendaient dehors.
Dans certains restaurants, Il fallait se faire inscrire à la caisse au début de la matinée pour avoir le droit de déjeuner dans le courant de l’après-midi. Si l’on ne s’attablait pas tout de suite, on perdait son tour.
A  Toulouse un encombrement inouï….
Les cafés sont pleins de soldats qui se sont démobilisés, qui viennent Dieu sait d’où, jouent au billard avec les officiers… L’encombrement des rues est inouï, impossible d’avancer dans le centre de la ville. Sur la route de Tarbes, toujours le défilé ininterrompu dans les deux sens, de voitures de réfugiés et de camions militaires. A Muret , fief de Vincent Auriol, où nous nous arrêtons un instant, l’euphorie frise l’indécence, la guerre est finie, l’absinthe coule à pleins bords.
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